SUITE du roman "PARIS-L.A, coup de foudre par procuration"

Publié le par A.J

CHAP III / page 3

un petit déjeuner vite avalé, Robin se rendit sur le lieu du tournage, il n'y avait que trois jours de travail mais trois jours dans le désert marocain pour lui qui ne supportait pas la chaleur, équivalaient à un mois de tournage en studio, il allait en sortir épuisé, il le savait mais il s'en moquait éperdument. juste l'idée d'avoir Angie auprès de lui suffisait à le lui faire oublié, c'est tout ce qui comptait pour lui, il aurait tout le loisir de ce reposer à leur retour en France.le site du tournage se situait à deux heures de route, deux aller et deux pour le retour cela faisait quatre heure de perdues, quatre heures en moins à passer avec Angie; mais c'était le prix à payer pour qu'elle soit à son aise dans un lieu confortable et non dans une baraque sous un soleil de plomb.
robin n'avait pas vraiment besoin de ce argent que lui procurait cette publicité mais cela lui donnait l'occasion de passer quelques jours avec Angie dans ce lieu enchanteur sans à avoir à donner d'explication à son agent et par la même occasion de d'avoir la nouvelle 4/4 en exclusivité avant tout le monde , ce qui ne gâchait rien bien au contraire, il pourrait s'en servir à chaque fois qu'il viendrait en France.
Tard dans la matinée Angie fit surface, elle avala un copieux petit déjeuner, enfila un jean, un teeshirt et une paire baskettes et sorti pour faire le tour du quartier. 
Samira lui avait indiqué le chemin pour le marché et avait prié un de ses enfant de la suivre de loin au cas où elle s'égarerait parmi le dédale des ruelles, mais Angie n'était pas née de la dernière pluie et elle s'aperçut très vite du manège du petit espion, elle se cacha sous un porche et attendit petit garçon.
-pourquoi me suit tu garnement ? lui dit elle en l'attrapant par le bras,
-ne me faites pas de mal madame ! lui cria-t-il, c'est ma maman qui m'a ordonné de vous suivre,
-je n'ai aucunement l'intention de te faire du mal, répondit Angie, je veut seulement que tu me dise pourquoi tu me suivais et puis qui est ta maman d'abord ?
-ma maman c'est Samira et elle avait peur que vous vous perdiez répondit le garçonnet,
-ah je vois , la confiance règne, dit-elle en riant, bon puisque tu es là est ce que tu veux bien m'accompagner au marché ,
-oh oui avec plaisir, s'écria l'enfant, et comme cela au moins ça évitera que vous vous fassiez arnaquer,
-non mais pour qui tu me prend ? plaisanta Angie, je sais très bien me débrouiller toute seule
-oui oui bien sur ! la taquina le petit garçon,
-tu ne m'as pas dit comment tu t'appelles ! dit-elle,
-mais parce que vous ne me l'avez pas demandé, s'indigna l'enfant, mais je m'appelle Mahdi Madame,
-bien Mahdi, je suis enchantée de faire ta connaissance, je m'appelle Angie,
-oui je sais, dit l'enfant, et je sais aussi que vous êtes l'amie de Robin
-oui tout à fait, mais dis donc tu a l'air de bien le connaître Robin n'est ce pas ?
-oh oui ! s'exclama-t-il c'est lui qui m'a acheté ma première bicyclette et aussi qui m'a enseigné à en faire sans les petites roues lorsque nous sommes allé à Los Angeles.
ils arrivèrent au marché, bruyant et très coloré comme presque tous les marchés du monde, toutes ces couleurs et ces odeurs donnèrent le tournis à Angie. après avoir acheter divers bibelots tous plus inutiles les uns que les autres et aussi plusieurs djellabas pour Robin et pour elle même, ils rentrèrent déjeuner au Riyad. tu ne va pas à l'école Mahdi ? demanda Angie étonnée ,
-non pas en ce moment, notre enseignante et malade et nous n'avons pas de remplaçante,
-cela n'a pas l'air de te déranger beaucoup ?
-euhhh ! pas trop, répondit mahdi gêné, mais vous ne le dits pas à mes parents n'est ce pas ?
-ne t'inquiètes pas, je ne suis pas du genre a espionner MOI, répondit-elle avec un clin d'oeil, et puis c'est toi qui était sensé me surveiller et pas le contraire,
-oui mais je ne dois pas être très doué comme espion vu que vous m'avez découvert tout de suite, dit-il,
-peut-être mais en tout cas je ne me suis pas perdue et c'est ça le plus important dans l'histoire pas vrais ? tu n'es peu-être pas un bon espion mais tu fais un excellent guide en tout cas, répondit Angie, allons manger maintenant, tu n'as pas faim ?
-oh si alors, je meure de faim, ma maman dit toujours qu'il vaut mieux m'acheter une paire de chaussures neuves plutôt que de m'emmener au restaurant, dit l'enfant en riant,
-ohlala !!! tu manges tant que ça ? s'exclama Angie,
-euhh oui toujours, répondit-il, en plus maman nous a fait des brochettes aujourd'hui, je les ai vu ce matin,
-hummm j'adore les brochettes, dit-elle,
-moi aussi, dit le garçonnet, c'est mon plat préféré, est ce que Robin aussi va manger avec nous ?
-non il est trop loin mais ce soir il sera là mais toi tu sera peut-être déjà couché je crois ,
-non maman a dit que juste pour ce soir je pourrais attendre robin car cela fait très longtemps que je ne l'ai pas vu,
-ah d'accord et tu as aussi des frères et soeurs, demanda Angie
-oui j'ai un grand frère Ali qui est à l'université de Rabbat, et deux soeurs, Laila qui a quatorze ans et ma petite soeur Yasmina qui a six ans et c'est tout,
-et c'est déjà pas mal tu crois pas! tes parents doivent avoir beaucoup de travail avec vous tous en plus du Riyad, dit Angie en soupirant,
-oui mais on les aide tous un peu lorsque l'on est pas à l'école, dit l'enfant.
l'odeur le la bonne cuisine arrivait jusque dans la ruelle,
-hummm je sens que l'on va bien se régaler, dit-il ,
-vas vite te laver les mains, tu es tout sale, lui dit samira, j'espère qu'il ne vous a pas importuner ?
-oh non au contraire il a été un excellent guide et on a bien fait la conversation, surtout sur les brochettes, plaisanta Angie,
Samira éclata de rire,
-ça ne m'étonne pas de lui, il est intarissable sur le sujet, il ne pense qu'a trois choses, manger, manger et puis encore manger, je me demande où peut-il bien mettre tout ce qu'il avale, c'est un mystère, moi si je mangeais seulement un quart de ce qu'il ingurgite je deviendrais une bonbonne, dit-elle,
-moi aussi, répondit Angie, qui pouffait de rire, quand je pense à ce que mon père disait et c'est que rire équivalait à un bon bifteck, depuis que je suis ici je n'arrête pas, si ça continue je vais prendre dix kilos en une semaine, et elles rièrent de plus belles,
-vous allez nous faire l-honneur de déjeuner avec nous à notre table n'est ce pas ? demanda Samira,
-j'accepte bien volontiers et l'honneur est pour moi, répondit Angie, surtout après avoir écouter votre fils vanter les mérites de vos brochettes, comment pourrais-je refuser une telle invitation, donnez moi juste le temps de me rafraîchir un peu,
-prennez votre temps, ajouta Samira, ce ne sera pas prêt avant vingts bonnes minutes.
et elle monta se rafraîchir dans sa chambre........

suite....

signé:  AJ BOURNEUFab

Publié dans romans de fiction

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A
<br /> merci ma belle, tes coms sont toujours très appréciés <br /> <br /> <br />
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C
<br /> Toujours un plaisir de venir lire ton roman... J'aime beaucoup la complicité entre Angie et ce petit garçon... C'est adorable...<br /> <br /> <br />
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