PESCOPAGANO, MASSACRE AU BAR DU CENTRE

Publié le par A.J

PESCOPAGANO, MASSACRE AU BAR DU CENTRE

Catégorie : Informations et politique

 

L'histoire se situe en 1990, plus exactement à 00h05 du 23 avril, je flannais sur la térrasse du "bar centro" en attendant la fermeture et je siroppais ma heineken, la douxieme ou treizieme de la soirée, ma soeur était rentrée plus tôt , mal de tête oblige, la salle du billard était vide, pas moyen de ce faire une dèrniere partie, quand mon ami Kopal vint se garer sur le parking devant le bar.

-Agnese, me demanda-t-il, tu peux me rendre un petit service ? prend moi un pack de bierres, je n'ai pas envie de descendre,

-oui bien-sûr, répondais-je, y a pas de problème;

Kopal et moi avions deux choses en commun mis à part une sincère amitié: ma petite soeur du quel il était amoureux fou et son meilleur ami Bader qui était mon petit ami.

je lui apportais son pack et il repartait après m'avoir remercié.

je retournais à mes occupation, c'est à dire finir ma heineken adossée à l'angle de la porte du bar.

Le vidéo Jukebox jouait "if you dont want me by now" de Simple red, qui restera eternellement dans ma mémoire.

j'allais entrer dans le bar pour chercher une autre bierre quand le premier homme arriva sur la térrasse, habillé comme un homme des commando, tout en noir avec une cagoule, je ne sais pas pourquoi l'instinc me dit de ne pas bouger et de me retournée plaquée au mur, je ne pouvais pas fuir de toutes façons, mais cela m'a surrement sauver la vie, 4 autres hommes suivirent et le premier tira en l'air ce qui figea tout le monde sur place. ma soeur avait laver l'espace du bar qui menait vers la cuisine extèrieure et elle avait laissé la porte arriere pour faire sécher ce qui sauva la vie d'un autre ami qui eu le temps de s'enfuir de ce coté, ce ne fut malheureusement pas le cas pour les autres personnes qui étaient dans le bar.

au premier coup de feu on s'attendait à entendre "c'est un hold up" mais ce ne fut pas le cas. il s'en suivirent 52 autres et presque tous visaient le patron du bar qui essayait d'échapper aux balles en courant de long en large du comptoir , ce qui eu pour effet de blésser toutes les personnes qui se trouvaient entre lui et les balles y compris Francesco son plus jeune fils de 13 ans et demi. au coup de sifflet de l'un d'entre eux, les tueurs repartirent comme ils étaient venus en laissant mort et désolation derrière eux.le dernier s'arrêta à coté de moi et je cru à ce moment précis que mon heure était venue, je fesais une derniere prière dans ma tête pour moi et aussi pour mon bébé, j'était enceinte de 4 mois mais ce bébé ne verrait jamais le jour, la peur et le stress des moi qui suivirent vinrent à bout de ma petite Soraya.

Tramblante je pénétrais dans le bar, mes jambe me tenaient à peine, une vision d'épouvante devant moi, le seul à part moi à ne pas avoir été touché était un vieux monsieur patron d'une plage voisine qui était venu boire un petit café avant de rentrer.

Devant le comptoir trois jeunes tunisiens gisaient tous blésses à la tête et aux jambes, l'un d'entre eux eu quand même le courage et la force pour aller sur la térrasse téléphoner aux carabiniers qui arrivèrent 20 minutes plus tard, Hosman, un cousin de mon petit ami était assis à terre addossé au frigo, il respirait à mal à peine en rallant, une balle lui avait transpercé le haut du bras droit et avait ensuite pénétré dans la cage toracique ,il mourru une demi heure plus tard à son arrivée à l'hopital de Mondragone, il avait 26 ans. Alfonzo, un ami du patron qui était là pour remplacer ma soeur à la caisse reçu plusieurs balle dans le corp et mourru le landemain matin à l'hopital de Naples, il laissa une femme et 6 jeunes enfants.

mon ami Hossein lui eu plus de chance, je l'accompagnais presque à bout de bras au parking où je le mis dans une voiture qui partait pour l'hôpital et ce fut ça chance car il survécu, des trois jeune tunisien aucun ne mourru bien heureusement mais Francesco le jeune fils du patron avait pris une balle dans la dos qui le parralisa pour le restant de ses jours, je le gardais sur mes genoux pendant plus de 2 heures avant l'arrivée des ambulances.

à leur sorti du bar les tueurs se dirrigèrent vers la natinale toute proche et ils avaient surement enlevé leurs cagoules car lorsqu'ils firent 50 mètres ils croisèrent une fiat 127 avec à son bord 5 jeunes Tanzaniens et ce fut leur fin, ils leur bloquèrent la route et ils furent tous les 5 tués à leur tour.

je rentrais chez moi à 6h 30 du matin ce matin la et ma mère me voyant pétrifiée et pleine sang sur ma veste jaune pâle me secouait en me demandant ce que j'avais, j'éclatais en sanglot et ce fut les toutes premières larmes que je versais ce jour la mais surement pas les dernières.

 

J'ai voulu écrire cette histoire pour l'extériorisée et peu-être l'oublier un peu, je ne sais pas si j'ai réussi, l'avenir me le dira......

 

signé: AJ

 


 

Publié dans histoire vrais

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Commenter cet article
M
<br /> Terrible vraiment terrible cette histoire.....Je me demande comment on fait pour se sortir indemne d'une chose pareille, aussi bien physiquement que moralement d'ailleurs !<br /> J'espère vraiment que ça t'aidera à avancer sereinement tout au long de ta vie....Moi je suis sûre que tu as bien fait !<br /> Je t'embrasse très fort...mon Amie.....<br /> A bientôt !<br /> Manu<br /> <br /> <br />
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A
<br /> merci mon amie pour ce com qui m'a fait tres plaisir, bisous ma choupi<br /> <br /> <br />
C
<br /> C'est une histoire vraiment terrifiante!<br /> Je suis bien contente que tu t'en sois sorti sinon nous n'aurions jamais eu la chance de se rencontrer!<br /> J'espère que tu as réussi à extériorisé cette malheureuse aventure!<br /> Bisous!<br /> <br /> <br />
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A
<br /> oui ! enfin pas de trop, je croyais pouvoir le faire mais non en fait, bisous cristal<br /> <br /> <br />